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15 octobre 2021

Pour les salariés comme pour les entreprises, travailler ensemble en mode distant, ça s’apprend

Publié par Pierre SOULOUMIAC (TBS PROGRAMME GRANDE ECOLE, 1988) | N° 103 - Oui, il y a bien un monde après la Covid !

Pour Paul Boulanger, la clef d’entrée du projet corpoworking c’est vouloir répondre à une question : comment le corpoworking peut-il être une alternative à vraie valeur ajoutée aux typologies existantes de lieux de travail. L’ambition mais aussi la condition d’une réussite sur le temps long, consiste à ce que le corpoworking génère une valeur intrinsèque et pas seulement déduite ou conséquente de sa localisation. Il ne s’agit donc pas seulement de construire des lieux plus proches ou moins onéreux. Le corpoworking peut faire plus : permettre une collaboration plus riche plus diversifiée et plus fluide que partout ailleurs. Pour cela, il faut non seulement trouver le bon site mais aussi apprendre un nouveau mode de travail à distance, pour mener à bien des projets en mode distants aussi complexes soient-ils.



 


 RSE  

Paul Boulanger (TBS 1994)
Président de Pikaïa

Le corpoworking peut générer
une valeur ajoutée intrinsèque et pas seulement conséquente de sa localisation.

 

C’est ainsi qu’avec « Le bureau près de chez vous » Paul Boulanger propulse l’économie de la fonctionnalité et de la coopération territoriale dans le projet corpoworking. Il s’agit, d’une part, de préparer l’intégration des télétravailleurs dans les espaces de corpoworking en étudiant les « déformations » des modes de travail à distance mais également d’intégrer le territoire dans le projet pour une optimisation des interactions positives entre l’espace de corpoworking et sa zone d’implantation.

C’est donc une brique à grande valeur ajoutée qui est rajoutée au cahier des charges co-conçu par les partenaires sociaux et qui renforce l’attractivité du concept auprès de toutes les parties prenantes. 

Pour atteindre cet objectif l’idée est donc de modéliser ce que devrait être « le bureau près de chez vous » . Pour cela, la démarche comporte deux axes complémentaires. L’un est porté par Pikaïa, les cabinets Ergonova et Ema, pour simuler « in vivo » dans trois entreprises volontaires les conditions de travail dans un espace de corpoworking avec un échantillon représentatif de salariés volontaires et d’en tirer les enseignement pour l’intégration des télétravailleurs dans les futurs sites et l’anticipation de leurs besoins. L’autre axe a été retenu par l’ADEME dans le cadre de son appel à projet COOP’TER pour insuffler une nouvelle approche d’économie de la fonctionnalité et d’ancrage territorial. Les travaux sont coordonnés par les cabinets Didier Bonin et Altamire.

Ces expérimentations accompagneront le projet jusqu’au déploiement des premiers espaces puis dans la durée pour la mesure et l’amélioration constante des objectifs qualitatifs.

Nous allons simuler le corpoworking  « in vivo »
avec un  échantillon représentatif de salariés volontaires de 3 entreprises volontaires.
 

 

Lors d’échanges informels sur nos activités respectives Paul a tout de suite adhéré au concept corpoworking dont l’esprit correspond aux domaines d’expertise de Pikaïa et de ses partenaires. C’est ainsi qu’une réunion a été organisée par Paul avec deux cabinets d’ergonomes du travail au cours de laquelle ont été développés les concepts d’économie de fonctionnalité et de coopération territoriale.

Auteur

Pierre SOULOUMIAC (TBS PROGRAMME GRANDE ECOLE, 1988)

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