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12 octobre 2021

Une nouvelle approche qui ne fait que des gagnants

Publié par Anne LAFONT (TBS PROGRAMME GRANDE ECOLE, 1988) | N° 103 - Oui, il y a bien un monde après la Covid !

Patrick Igon est présent dans cet article concernant le corpoworking à plusieurs titres. Tout d’abord, Président des Alumnis de TBS entre 2000 et 2004, il a volontiers accepté de s’exprimer dans LA TRIBU. D’autre part, il a longtemps présidé à la destinée de Buro Club, entreprise qui gérait quatre centres d’affaires à Toulouse, ce qui fait de lui un expert de la création et de la gestion de lieux destinés aux entreprises.  Et enfin, en tant qu’élu de Fronton impliqué directement dans le développement du territoire, il a pris une part active à la construction du projet.  Il en est un défenseur enthousiaste, estimant que c’est tout un cercle vertueux qui s’est mis en place au service de toutes ses parties prenantes : salariés, entreprises et  territoire.


 

 RSE  

Patrick Igon (PGE TBS 1980)
Consultant formateur dans le domaine de la qualité/RSE - Conseiller municipal et communautaire de Fronton, délégué au développement économique. Président fondateur du club des entreprises de Fronton.

Pourquoi vous êtes-vous pleinement engagé dans la « fabrication » du projet de corpoworking ?

Pour l’élu local que je suis, en charge du développement économique, le corpoworking est une chance dont je voulais faire profiter les habitants de Fronton.

La création de ce lieu tiers dans notre ville peut impacter fortement et positivement la vie économique bien sûr mais aussi la vie locale dans son ensemble.  

C’est une valorisation de l’image de Fronton que d’accueillir une expérience innovante et intelligente et je pense que tous les habitants seront fiers de prouver la modernité de leur ville à travers ce projet. La présence de salariés réunis à Fronton à moins de 15 mn de leur domicile pour travailler sera une opportunité durable  pour le commerce local et l’ensemble du tissu socio-économique. Ils « vivront » plus pleinement  dans la ville qui, au fond est aussi la leur : 15 km, c’est tout près. Enfin, le dispositif prévoit aussi de proposer des espaces de travail qui pourront intéresser des indépendants qui aujourd’hui n’avaient pas de lieu dédié pour travailler. De vraies synergies vont se mettre en place. 

Comment êtes-vous intervenu dans le projet

C’est la Mêlée, autre partenaire d’Action Logement,  qui m’a mis en contact avec Pierre Souloumiac qui porte le projet. J’ai partagé avec lui mon expérience des tiers-lieux acquise avec Buro Club et mes connaissances du modèle économique de ces activités. Ensuite, quand Fronton a été identifié comme un site potentiel  par l’étude menée par Action Logement auprès des entreprises, j’ai travaillé avec Pierre sur la recherche de sites d’implantation. Je lui ai présenté plusieurs lieux susceptibles d’accueillir ce projet. Le choix n’est pas encore arrêté. Nous privilégions les lieux existants, à réhabiliter. Notre idée est de véritablement insérer le projet dans le patrimoine de Fronton et de minimiser son empreinte écologique. Je n’en dirais pas plus mais nous avons de belles idées dans ce pays de vignes et de vins.



Auteur

Anne LAFONT (TBS PROGRAMME GRANDE ECOLE, 1988)

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