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Nos Parcours Incroyables : Laurent MALET (TBS 2000)

30 septembre 2019 Portraits / Podcasts

A la tête de l'entreprise d'ingénieurie EGIS CHINA

"Quoi de plus satisfaisant que voir la concrétisation physique d’un projet ou d’accompagner un collaborateur dans son développement"

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Laurent Malet, j’ai 43 ans, je suis marié et papa de 5 enfants. Je suis photographe à mes heures perdues.

 

Pourquoi avez-vous choisi Toulouse, et TBS, pour suivre vos études ?

Toulouse… pourquoi ? le classement a joué, autant que la réputation d’école où on travaillait plus que dans les autres. C’était peut-être un peu masochiste mais je voulais être certain d’en apprendre le plus possible et de pouvoir aller faire un double diplôme à l’étranger.

 

Pouvez-vous nous parler de votre parcours étudiant à TBS ? 

Mon parcours à l’école est marqué par quelques personnalités de TBS : Hervé GAUDIN, Uche Okongwu, Geneviève CAZES VALETTE m’ont accompagné dans mon projet d’aller en chercher le plus possible. Hasard de la vie, mon coloc Emmanuel BAUDOIN qui est toujours un ami est maître de conférence dans la même école qu’une de mes soeurs !

 

Avez-vous des anecdotes de promo à partager ? (Associations étudiantes, projets, professeurs…)

Un moment pédagogique marquant de mon parcours, auquel je pense encore aujourd’hui lors de chaque présentation ou prise de parole que je dois faire (et je fais ça souvent) se tient après une présentation à Geneviève. Sa conclusion est sans appel : très bon travail, belle analyse, mais par contre vous êtes un peu timidou dans l’incarnation du message, il faut porter ça de façon plus personnelle, plus physique. Bref, j’essaie de plus être timidou !

 

Qui êtes-vous aujourd’hui ?

20 ans après mon diplôme, je suis papa, je me suis expatrié en Chine, je suis rentré en France, je quitte la région parisienne pour retrouver mes origines perpignanaises…

 

Dans quelle optique êtes-vous entré(e)s dans la vie active après le diplôme ? Quelles étaient vos motivations ?

La même que celle dans laquelle je suis aujourd’hui : je veux travailler dans des domaines peuplés de passionnés et avoir un impact positif sur les gens autour   de moi. Ca a été un moteur pendant ma scolarité, dès le début de ma carrière et à chacune des étapes de ma vie professionnelle… et j’espère bien continuer à y arriver !

 

Quelle est votre situation actuelle ?

Après avoir dirigé la filiale chinoise d’un groupe français d’ingénierie, je suis rentré en France pour changer d’employeur. Je travaille depuis le début de l’année chez Socotec avec deux responsabilités : la direction des grands projets et l’animation des entités du groupe qui œuvre dans le nucléaire.

 

Pourquoi avoir choisi ce métier, ce projet ?

J’ai quitté un groupe qui se cherchait depuis de nombreuses années sans arriver à se trouver de cap pour un groupe qui est en pleine transformation. C’est ce challenge-là qui m’a intéressé. Je travaille puis le début de ma carrière dans les projets, dans l’encadrement de responsables de projets, dans les projets de transformation et dans la gestion d’entreprise : c’est dans ces métiers que j’ai trouvé le plus d’interactions entre la matière technique et l’humain donc un intérêt fort en ce qui me concerne, et c’est là que j’ai trouvé que je pouvais avoir le plus d’impact sur les choses ou les gens. Quoi de plus satisfaisant que voir la concrétisation physique d’un projet ou d’accompagner un collaborateur dans son développement personnel et professionnel ?

 

A partir de quel moment avez-vous su que cette voie était faite pour vous ?

Je crois que je le savais bien avant mon entrée à TBS ou dans la vie active !

 

Comment êtes-vous arrivé(e)s où vous en êtes aujourd’hui dans votre carrière professionnelle ? (Les grandes étapes à prendre en compte)

Après une courte période (frustrante) dans un cabinet d’audit, j’ai intégré le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives où j’ai découvert un univers ultra technique et orienté vers la sécurisation maximale d’une filière bas carbone, à une époque où il y avait finalement une conscience plutôt marginale des sujets climatiques. J’y ai beaucoup travaillé avec les USA, la Fédération de Russie et on m’a très rapidement confié des responsabilités tant en termes de délégation que managériales. Après presque 10 ans, je suis passé du para-public vers le privé, dans un groupe d’ingénierie comme directeur de la stratégie et du développement pour la branche industrie-énergie. J’y ai passé des années formidables où, intégré à une équipe de direction générale ambitieuse et dynamique, nous avons transformé un bureau d’études spécialisées en véritable ingénierie multidisciplinaire internationale. J’y ai créé 2 filiales internationales (aux EAU et en Chine), monté des équipes transnationales de production avec la Chine, l’Inde, la Pologne, avant de partir avec ma famille à Beijing en Chine pour diriger la filiale chinoise en souffrance. Et à chaque fois, sans m’en rendre compte mais une consultante me l’a souligné il y a quelques mois, je suis franchement allé vers les situations les plus complexes sans le regretter !

 

Que vous ont apporté vos études dans cette réalisation personnelle et/ou professionnelle ? 

TBS et l’université de Strathclyde à Glasgow ou j’ai fait un MBA en double diplôme m’ont indéniablement appris à encaisser une charge de travail massive, sur des sujets toujours mixtes et à forte composante humaine. Même si mon éducation d’une façon générale m’y avait préparé (merci papa et maman), ma formation a renforcé, consolidé et professionnalisé ces capacités. Un équilibre, une harmonie d’équipe est un facteur déterminant de sa performance et de l’atteinte de ses objectifs.

 

Où vous voyez-vous dans dix ans ?

 Dans 10 ans, je me vois encore plus heureux qu’aujourd’hui… et c’est déjà un challenge en soit ! C’est surtout, là encore une affaire d’équilibre et d’harmonie entre la vie professionnelle et la vie familiale ou les engagements extra-professionnels dans lesquels nous nous engageons (j’ai été conseiller municipal de ma ville avant de partir en expatriation, je suis Conseiller du Commerce Extérieur de la France, une institution formidable de professionnels, experts dans leurs domaines ou sur certains pays qui aident bénévolement les entreprises, l’administration, les politiques, les étudiants dans leur approche des marchés et cultures des pays pour lesquels ils ont acquis une expertise).

 

Comment vous positionnez-vous dans le réseau des alumni ?

 

Comment le réseau alumni a-t-il été un appui pour vous ?

J’ai animé l’antenne pékinoise du réseau quand j’y habitais (mais qui est moins fournie que l’antenne de Shanghai où il y avait plus d’alumni). Avant ça, et après ça, factuellement chaque fois que j’ai croisé un alumnus le fait de s’identifier comme ayant cette école en commun a été un facteur facilitateur.

 

Comment recommanderiez-vous son utilisation ?

Notre réseau est ce qu’on en fait. Je crois qu’il faut que chacun de nous se sente investi d’une part de son animation, que chacun réponde aux sollicitations des étudiants d’aujourd’hui et des alumni d’hier, et que nous devons tous oser solliciter ce réseau. Pourquoi ne pas s’astreindre chacun à participer une ou deux fois par an à une réunion d’alumni pour ce ne soit pas un club fermé d’habitués mais vraiment une auberge espagnole de tous le réseau qui serve à mettre en relation et partager des contacts, des informations etc ?

 

Quels conseils donneriez-vous aux alumni de TBS, étudiants ou diplômés ?

C’est un cliché (pour ma génération) : carpe diem ! Ne cédez pas à la facilité : si le chemin a l’air complexe mais qu’il vous intéresse, il faut s’y préparer, se motiver et y aller, tout donner. Il faut oser, ne pas être timidou et un projet fou mais bien construit, porté par quelqu’un qui y croit / qui l’incarne peut devenir une réalité.




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