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Nos Parcours Incroyables : Gregoire ANTOINE (TBS 2005)

03 février 2020 Portraits / Podcasts

Grégoire revient d’expatriation à Tahiti, puis en Nouvelle -Zélande où il a passé 9 ans. Aujourd’hui COO d’une jeune entreprise toulousaine, il recommande de servir le Réseau des alumni avant de s’en servir !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Grégoire Antoine et je suis diplômé de TBS promo 2005, programme grandes écoles (anciennement Sup de Co Toulouse).

Pourquoi avez-vous choisi Toulouse, et TBS, pour suivre vos études?

J’étais à l’époque en prépa à Aix-en-Provence et l’ESC Toulouse faisait partie du concours Ecricome. Lorsque je suis venu passé les oraux, j’ai adoré la ville et l’ambiance donc j’ai mis Toulouse en premier choix. Je ne regrette pas!

Pouvez-vous nous parler de votre parcours étudiant à TBS ?

J’ai un parcours assez classique, avec beaucoup de bons souvenirs aujourd’hui, surtout du point de vue humain. En venant de prépa, j’avais un réel besoin de décompresser donc j’a fait en sorte de profiter à fond de la vie sociale et associative de l’école. J’ai rejoint l’équipe de la liste BDE Effervescence assez rapidement en première année et je me suis impliqué à fond dans ce projet. Nous avons été élu donc ça m’a tenu occupé jusqu’à la fin!

Mon principal regret, avec le recul, c’est de ne pas avoir fait d’année de césure qui m’aurait donné plus d’expériences en entreprise. A l’époque, j’ai choisi de rester à l’école pour finir l’aventure BDE.

Avez-vous des anecdotes de promo à partager ? (Associations étudiantes, projets, professeurs…)

J’en ai énormément, et comme toutes les promos je suis convaincu que ma promo était la meilleure :-) Je garde en tête notamment la crépisation des listes, un évènement autour du thème de la chandeleur qui a vite dégénéré en bataille rangée à coups de farine et d’oeufs, dans les couloirs de la résid’.

 

Qui êtes-vous aujourd’hui ?

Dans quelle optique êtes-vous entré(e)s dans la vie active après le diplôme ? Quelles étaient vos motivations ?

J’ai mis quelques mois à trouver un premier emploi car je pense que je manquais de maturité professionelle. Ce n’était pas la période la plus facile pour moi car je suis sorti de l’école avec beaucoup d’ambition et avec l’impression d’être invincible. Au final, cette période a permis de me remettre la tête sur les épaules.

Quelle est votre situation actuelle ?

Aujourd’hui, ma situation personnelle et professionelle est particulière car je reviens d’une longue expatriation en Nouvelle-Zélande. J’ai y passé 9 ans et j’ai évolué dans le domaine de la communication et de la publicité, en passant par le métier de Directeur de Clientèle jusqu’à gérer les opérations au quotidien d’une agence de communication lors de mes dernières années.

Je suis donc en période transitoire de réinstallation en France à Toulouse avec tous les changements que cela implique du point de vue matériel, social, financier et professionel. J’ai récemment accepté un rôle de COO pour une jeune entreprise qui évolue dans le management interculturel.

Pourquoi avoir choisi ce métier, ce projet ?

J’ai toujours aimé le milieu de la communication et la diversité des rôles qu’un directeur de clientèle, au croisement des équipes créatives, stratégiques et en première ligne avec le client. Au fur et à mesure, je me suis intéressé aux fonctions support d’une entreprise de service telle qu’une agence, avec des problématiques plus liées au management d’équipe, au pilotage commercial et financier et à la gestion des workflow et des processus de travail.

A partir de quel moment avez-vous su que cette voie était faite pour vous ?

Je ne pense pas que l’on soit obligé de choisir une voie telle une vocation; pour moi, c’est une combinaison d’intérêt initial (‘tiens, la pub ça a l’air fun’), de chance, de persévérance et d’opportunité saisie ou non. J’ai passé presque 10 dans la comm’, et aujourd’hui je m’apprête à changer de métier, purement car j’en ai eu l’opportunité.

Comment êtes-vous arrivé(e)s où vous en êtes aujourd’hui dans votre carrière professionnelle ? (Les grandes étapes à prendre en compte)

Je crois énormément en un certain système de valeur, qui m’ont formé et qui m’ont permis d’arriver où je suis aujourd’hui. Des valeurs de bienveillance, de responsabilisation, d’honnêteté et d’empathie. Pour moi, ce n’est pas tant les compétences techniques qui comptent, mais un mélange de savoir-être - dans une entreprise comme dans la vie - et d’état d’esprit pour voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide.

Que vous ont apporté vos études dans cette réalisation personnelle et/ou professionnelle ?

Mes études ont formé la personne que je suis. Si les bases académiques sont importantes, la clé est le développement de notre capacité à résoudre les problèmes, à avoir une vision claire et à garder notre motivation et détermination à mener à bien un projet. Et ça, je l’ai beaucoup appris à l’école.

Où vous voyez-vous dans dix ans ?

Après 2 expatriations, j’avoue que je me vois bien rester ici à Toulouse! On fonde une petite famille avec mon épouse et le bonheur simple m’attire. Quant au boulot, je n’en ai aucune idée! Je prends les aventures les unes après les autres, et je suis sur le point d’en commencer une nouvelle dans l’interculturel.

Comment vous positionnez-vous dans le réseau des alumni ?

A Auckland en Nouvelle-Zélande, j’étais le responsable du chapter pour TBS Alumni même si nous n’étions pas nombreux. De retour à Toulouse, je vais discuter avec l’équipe pour voir comment je peux aider, en fonction des besoins et du temps que je peux donner. Peut-être réactiver la Tribu Marketing et Comm qui est en veille?

Comment le réseau alumni a-t-il été un appui pour vous ?

Le réseau est important à certains moment-clés, c’est pourquoi il ne faut pas le négliger et il faut l’entretenir, au quotidien. Par exemple, en arrivant à Tahiti lors de notre première expatriation, j’ai rencontré un alumni et c’est lui qui m’a donné mon premier job là-bas.

Comment recommanderiez-vous son utilisation ?

 Parfois le réseau nous sert, donc il faut savoir donner en retour. Ce n’est pas un dû, ce n’est pas quelque chose ‘qu’on achète lorsque l’on paye ses frais de scolarité’ comme je l’ai entendu parfois lors de mon passage à l’école, c’est un sentiment de cohésion et d’appartenance qui doit être entretenu. Si tout le monde prend et personne ne donne, le système ne marchera pas.

Quels conseils donneriez-vous aux alumni de TBS, étudiants ou diplômés ?

Ne négligez pas le réseau TBS Alumni, il donne de la force et de la valeur à notre diplôme et vous pourriez en avoir besoin à certains moments de votre vie. Donc commencez par donner (ce que vous pouvez - du temps, de l’argent, des compétences).

Enfin, acceptez-vous que les alumni vous contactent directement, s'ils sont intéressés par votre parcours ?

Avec plaisir.




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