Actualités

Partager sur :

La folle aventure du Babyphone de Margot !

12 novembre 2018 Etudiants

Le projet Folle & Fauchée, le mène Manon Aveline et Alice Cointe  (Promo 2019) conjointement avec 4 étudiants de Sciences Po Toulouse (où elles sont actuellement en double-diplôme) : Auréline Garcia, Auriane Duroure, Eléonore Privet et Maxime Constant. 

Vous trouverez ci-dessous une interview de Margot Delorme ( Promo 2019), et actuellement en dernière année en double parcours à l'INSA Toulouse.

Elle y revient sur son projet entrepreneurial : un babyphone pour personnes sourdes et malentendantes;

Aujourd’hui, je vais vous raconter la folle histoire de ma copine Margot. Il y a quelques mois, elle a eu une idée folle (non elle n’a pas inventé l’école, big up France Gall) : créer puis commercialiser un babyphone pour personnes sourdes et malentendantes. Actuellement en double-cursus entre Toulouse Business School et l’INSA Toulouse, elle mène son projet d’entreprenariat d’une main de maître. Et si être folle et fauchée suffisait à révolutionner le monde de la tech ?

C’est ce que je vous propose de découvrir en lisant le témoignage sans filtre de Margot, notre graine de star made in TBS.

Peux-tu nous parler de ton parcours et de ce qui t’a mené vers l’entreprenariat ?

J’ai d’abord fait une école de commerce, Toulouse Business School, avant de rentrer à l’INSA cette année. En fait, j’ai été persuadée toute ma vie que j’étais faite pour le cinéma et après un stage dans ce milieu, dans lequel je ne me suis pas du tout épanouie, je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose de complètement différent. Je me suis donc intéressée à l’univers des start-up et j’ai travaillé 6 mois au sein d’une de ces structures. Je me suis éclatée. J’ai compris que c’était fait pour moi.  C’est pour cela que j’ai voulu intégrer l’INSA dans la spécialité « objets connectés », ça me permet aujourd’hui d’apprendre à coder et de voir un nouveau pendant de l’univers des start-up. D’ailleurs pour rentrer à l’INSA, on m’a demandé de fabriquer un objet connecté. On m’a seulement donné quelques références et j’ai dû me débrouiller toute seule.  J’ai donc créé un véritable objet connecté. J’ai passé mon été à regarder des tutos YouTube, et j’ai découvert qu’on pouvait vraiment s’auto former avec YouTube ! C’est comme cela qu’est né mon premier prototype de babyphone.

Peux-tu nous décrire en quelques mots le Waky Baby ?

Il s’agit d’un babyphone pour personnes sourdes et malentendantes. Imaginons un couple de personnes sourdes et malentendantes, la nuit quand leur bébé pleure, ils n’ont aucun moyen de le savoir. Ils essaient de se débrouiller avec des objets lumineux ou avec la vibration de leur portable, mais ce ne sont pas des solutions adaptées, pratiques. De plus, les vraies solutions qui existent aujourd’hui sont trop chères. En gros, il n’y a pour l’instant aucune solution véritablement appropriée (…).

Le Waky Baby c’est un objet connecté : c’est une application qui est couplée d’un capteur placé dans le Waky Teddy (un ourson en peluche qui accompagne le bébé). Dès qu’un certain palier de niveau sonore est atteint, un signal est envoyé à l’application qui prévient à son tour les parents grâce à la lumière. On a eu des retours du marché potentiel qui nous explique que oui, il faut de la lumière, mais de la lumière très forte. Le but avec ce babyphone, c’est donc à la fois d’utiliser l’écran et le flash du Smartphone. On s’est rendu compte que le plus dur ce n’était pas forcément la nuit car il suffit d’un soupçon de lumière pour être réveillé. Le problème, c’est le jour. C’est pour cela qu’on a mis le flash, pour être certains que les parents soient prévenus.

 

Comment t’est venue cette folle idée ?

J’ai commencé à réfléchir à un objet connecté pour intégrer l’INSA. Après j’avais déjà un thème en tête, je voulais traiter de la parentalité. Et j’ai vite vu qu’il y avait deux types d’objets connectés : il y a l’objet vraiment « gadget », par exemple l’objet qui va calculer ton rythme cardiaque et te dire si tu dois manger des tomates ou des courgettes, du gadget quoi ; et il y a les objets connectés purement « santé » qui sont super utiles, qui changent vraiment la vie, par exemple une lentille connectée qui permet de savoir ton taux de sucre pour les personnes diabétiques. Je voulais aussi réfléchir sur un objet connecté démocratique, ce qui n’est pas forcément le cas de la plupart des innovations aujourd’hui. Après avoir bien étudié le marché, je savais donc que je voulais faire un objet vraiment ciblé sur le service à la personne.

En quoi le Waky Baby est un projet aussi fou que toi ?

Ce qui est fou, c’est que c’est parti un peu de rien et qu’aujourd’hui, je suis prête à y consacrer pourquoi pas les trois prochaines années de ma vie. Cette idée qui est au départ partie de rien bouscule mes perspectives, me fait envisager d’autres choses.

Comment l’école te soutient dans ce projet fou ? Et qu’est-ce que tes folles années à TBS t’ont apporté pour mener à bien ton projet ?

C’est fou car je vois à quel point les années TBS m’ont aidée. Moi, j’ai commencé par vouloir faire du cinéma et j’ai aussi fait de la finance… Je n’avais pas toujours vu la cohérence dans mon parcours et c’est finalement en commençant à travailler sur mon projet que j’ai réalisé tout ce que je devais à cette école et à son enseignement. J’y ai appris à mener un projet, à monter un dossier de candidature, à chercher et trouver l’information, à vendre mon projet… Grâce à TBS, j’ai aujourd’hui les outils nécessaires pour être une bonne entrepreneuse.

Et c’est aussi grâce à l’école effectivement que j’ai pu développer mon projet. Elle m’a tout de suite conseillée et orientée vers une structure d’aide de la région (le diplôme d’étudiant entrepreneur que j’ai obtenu). Les retours des professeurs sur le projet sont également précieux. L’école me permet aussi de présenter mon projet à des événements consacrés à l’innovation et l’entreprenariat. Il y a aussi l’incubateur de TBS… Bref, beaucoup de choses qui m’aident réellement.

Etre folle, fauchée et entrepreneuse, est-ce compatible ?

C’est une nécessité même ! Il faut être assez folle pour accepter d’être fauchée longtemps.

Aussi fous soient les obstacles, iras-tu jusqu’au bout ?

Il y a d'abord des obstacles techniques. Un des obstacles, et c’est aussi en ça que TBS va m’aider, est la recherche de partenaires car je cherche actuellement des ingénieurs pour travailler avec moi sur le projet et me rejoindre en tant que co-fondateurs. Et il y a aussi des challenges financiers évidemment... Mais j’ai en effet envie d’aller jusqu’au bout malgré les difficultés.

Merci Margot pour cet enthousiasme contagieux ! Je ne sais pas ce que vous en pensez mais selon moi, elle est bien partie pour révolutionner le monde des Babyphones.

Bref, j'avais envie de partager avec vous ce projet qui a du sens (oui je ne suis pas que folie, je sais aussi être sérieuse de temps en temps).

Je souhaite donc une longue et belle route à Margot sur le chemin des entrepreneuses folles, fauchées mais passionnées ! Stay tuned...

 

Continuer à découvrir Folle et Fauchée !!

Blog : http://folle-et-fauchee.over-blog.com/

Article :http://folle-et-fauchee.over-blog.com/2018/11/la-folle-aventure-du-babyphone-de-margot.html

 

 

 




J'aime

Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.