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PrintOclock imprime sa marque durablement

14 juin 2018 Entrepreneuriat

 Créé il y a 10 ans, le Toulousain, pure player de l’impression numérique B to B, change de format.

« Un long sprint », c’est comme cela qu’Antoine Roux, (Promo 1999) ,PDG de PrintOclock, qualifie les 10 ans qui viennent de s’écouler depuis la création de PrintOclock. L’entreprise qui revendique aujourd’hui la place de leader parmi les indépendants français de l’impression en ligne B to B–flyers, bâches, affiches et impression sur tous supports de communication, objets publicitaires et textiles – a en effet bâti sa réputation sur cette promesse : livrer ses clients dans un délai très court, 24 heures. Une manière de se différencier de ses concurrents directs, des géants allemands, espagnols ou encore américains. Un choix payant puis qu’elle gère aujourd’hui 180 000 comptes clients et 200 000 commandes chaque mois.

 L' entreprise, qui s’est peu à peu structurée en se dotant dès 2012 de son propre outil de production, un atelier de 1500 m2 installé dans la zone Thibaud à Toulouse à quelques encablures du siège, niché dans une toulousaine de la route de Seysses, a réalisé 10,5 M€ de chiffre d’affaires sur le dernier exercice, en croissance de 21 % sur un an. Et ce n’est pas près de s’arrêter : « Nous avons réalisé 23 % de croissance sur le premier semestre 2018 », détaille Marion Banuls-Oillo, (Promo 2011) à qui Antoine Roux a confié la direction de l’entreprise pour se consacrer notamment au développement d’autres produits comme Clicher, un service d’impression photo premium lancé en juin 2017.

Porté par la dynamique du marché du web to print, en croissance de 7 % en 2016 (quand le secteur de l’imprimerie accusait dans un même temps un recul de 2 %), PrintOclock ambitionne d’ici trois à quatre ans de doubler son chiffre d’affaires et son effectif, soit 56 collaborateurs aujourd’hui.

Pour tenir ses objectifs, le Toulousain s’est lancé dans un important programme d’investissements d’1,5 M€ dont 650 K€ destinés à l’achat de nouveaux matériels. « Nous allons également lancer un nouveau site web être fondre toute l’informatique du groupe. Nous allons d’ailleurs nous doter d’un ERP pour suivre au plus près l’activité », ajoute Antoine Roux. L’enveloppe couvre également la quinzaine de recrutements projetés en 2018 dont la moitié concerne la partie production. À l’étroit dans ses locaux de la zone Thibaud, l’entreprise, qui projette de se développer à l’export, notamment en Espagne, prévoit à terme de déménager dans le nord de Toulouse.

Le site, de 3000m2, devrait accueillir le nouvel atelier de production et le siège du groupe et devrait fonctionner dès 2020. « Nous prévoyons 3M€ d’investissement pour l’achat du terrain et la construction, auxquels s’ajoutent 2 M€ d’investissement supplémentaires pour l’achat de nouvelles machines pour réaliser des grands formats numériques et de l’impression offset » précise Marion Banuls-Oillo. Des investissements qui devraient être financés par le recours à l’emprunt et au crédit-bail. « D’ici 10 ans, nous tablons sur un chiffre d’affaires de 55 à 75M€ et un effectif de 350 collaborateurs », confirme Antoine Roux.

Des prévisions qui n’excluent pas la réalisation d’opérations de croissance externe. « Nous sommes sur un marché de volumes, ajoute le PDG de PrintOclock. Il est difficile de lutter avec des concurrents de cette taille », sachant que le plus important, Vistaprint, réalise 2 Mds€ de chiffre d’affaires. « Nous avons besoin de croître, donc besoin de relais de croissance, avec de nouveaux produits, un nouvel atelier, de nouveaux marchés comme l’Espagne, etc. », poursuit Marion. Dans le viseur du Toulousain pourraient se trouver « des entreprises françaises qui font ce que nous n’imprimons pas, notamment certains produits complexes, et qui ne sont pas digitalisées », précise Antoine Roux dont l’ambition est de « faire grandir la marque PrintOclock ».

Agnès Bergon




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